fidéliser vos talents avec l'environnement de travail
Hier simple lieu de réunion ou de collaboration, l'environnement de travail est aujourd'hui bien plus que cela.
Certains chiffres donnent le vertige. En 2020, 87% des salariés français envisageaient de changer d’emploi dans les 12 prochains mois (1). Entre l’exigence des candidats, la volatilité des salariés et la réticence des jeunes générations à reproduire les schémas classiques, fidéliser ses équipes ressemble à un délicat exercice d’équilibriste. Tout d’abord parce que l’hémorragie de talents a un impact financier : 160 milliards de dollars pour les entreprises américaines en 2016 (2). Cette perte induit aussi, bien sûr, de consacrer du temps et de l’argent au recrutement et à la formation d’un nouveau talent. Et de protéger la culture et l’image de l’entreprise : « Face aux constantes mutations sociétales et technologiques, les enjeux de recrutement sont colossaux et obligent les entreprises à s’adapter à cette nouvelle fluidité », constate Mathias Ohrel, fondateur de m-O, cabinet de conseil en recrutement pour les industries culturelles et créatives. D’autant plus qu’une politique cohérente de fidélisation des talents apporte des bénéfices considérables : les collaborateurs engagés sont plus efficaces, épanouis et motivés. Alors que le turnover en France est de 15,1%, comment bâtir un modèle plus prospère et serein pour les salariés ?
L’épicentre de la créativité
La rétention des équipes repose sur une vision globale de ce que l’entreprise propose aux collaborateurs : l’intérêt des projets, la bienveillance, la communication bilatérale, le management confiant, les échanges constructifs, participent à un cercle vertueux qui peut aboutir à la réussite collective et l’épanouissement individuel. L’environnement de travail joue évidemment un rôle essentiel dans cette approche globale. Défini par l’espace, le design, la luminosité, l’ergonomie ou les services proposés, l’environnement de travail contribue à créer un contexte épanouissant, stimulant et respectueux. Des valeurs chères aux fondateurs de Kwerk, intimement persuadés que les meilleurs environnements de travail accentuent les performances. « Notre savoir-faire repose sur l’anticipation des besoins de l’entreprise. Pour cela, nous proposons une lecture qualitative de l’environnement de travail via des offres uniques : des espaces situés dans les quartiers d’affaires, un design de qualité, un mobilier thérapeutique, des programmes d’accompagnement physique et mental et la flexibilité de l’engagement », explique Lawrence Knights, co-fondateur de Kwerk. Un cadre de travail réfléchi peut donc nourrir l’inspiration et affecter favorablement la performance du collaborateur et donc celle de l’entreprise. « Cet environnement amène à la découverte de la créativité. Lorsque ce cadre respecte les étapes de la pensée créative, il favorise naturellement cette créativité, si nécessaire à l’ère de métamorphoses systémiques », résume Mathias Ohrel.
S’épanouir dans un environnement remarquable
Se sentir bien dans son espace de travail forge également le lien entre le collaborateur et l’entreprise, qui aura pensé et investi dans le bien-être de son talent, dont la productivité pourrait même croître de 12% (4). D’ailleurs, de concept juridique, la QVT (qualité de vie au travail) est ainsi devenue un véritable outil stratégique pour renforcer les équipes et fidéliser les talents. Ce sont même 73% des salariés qui estiment que cette QVT est aussi cruciale que le salaire (5). Cultiver ce bien-être au sein d’un environnement de travail nécessite donc de repenser les modèles de gestion des talents, repousser les limites de l’espace bureau, aménager la flexibilité des horaires et faciliter l’accès au travail à distance. L’environnement de travail peut devenir une arme de rétention massive, destinée à consolider l’attachement du collaborateur à son entreprise.
(1) « Étude de rémunération nationale 2020 », Hays
(2) « 17 crucial recruiting statistics for 2016 », Beamary.com
(3) « Panorama des actifs français travaillant au bureau », Observatoire Actineo, 2019
(4) « Happiness and Productivity », Andrew J. Oswald, Eugenio Proto et Daniel Sgroi, Warwick University, 2014
(5) Sondage en ligne Interface, 2019